Changement climatique et bio-déchets

Tout d’abord, dans le cadre de la présentation du projet BEST-School, Jean-Marc Blazy a parlé du recyclage des bio-déchets en milieu urbain en Guadeloupe. L’angle choisi était celui des freins et de l’efficacité des interventions en milieu scolaire. En préambule, il a cité quelques chiffres, reflet de la situation des déchets ménagers localement. Il a également pris le temps d’expliquer les notions de compost et de compostage, et a rappelé que la loi fait obligation, depuis 2023, de trier les bio-déchets à la source. L’objectif affiché du projet BEST-School est « d’évaluer les possibilités, la faisabilité et l’efficacité d’interventions, y compris en milieu scolaire, sur l’évolution des comportements de tri et recyclage des bio-déchets domestiques. ».

Toujours sur l’air des déchets, Suzon Garnier a révélé un autre pan des travaux qu’elle réalise dans le cadre de sa thèse. En effet, elle a entrepris de créer un « modèle multi-agents » pour simuler les flux de biomasse en Guadeloupe et évaluer des scénarios de bio-économie circulaire ». L’objectif de cette étude est de concevoir « une méthode d’évaluation de scénarios de gestion des bio-déchets intégrant le comportement des individus pour appuyer les politiques publiques ». Suzon a décliné les différentes phases de son plan d’action et les outils auxquels elle aura recours.

Le dernier exposé de la matinée, présenté par Sébastien Guyader – avec aussi des interventions de François Bussière – proposait les résultats d’un travail collectif mené avec Régis Tournebize et Thierry Bajazet. Il s’agissait, d’une part d’une analyse de la situation climatique de la Guadeloupe sur les 10 dernières années, et d’autre part, d’offrir une projection des températures et précipitations sur l’archipel au cours des 4 prochaines années. Et, il y a de quoi nourrir quelques inquiétudes…